Ronsard : une volute des Amours, voluptueux envoûtement

Je me suis plongée ces derniers mois dans quelques très beaux textes, dont la lecture m’a apporté un plaisir immense mais dont l’étude m’a surtout rappelé que l’expérience esthétique n’est pas toujours simple ni évidente. Les belles rencontres et les histoires d’amour littéraires ne se créent pas nécessairement dans l’immédiateté, et face aux aspérités et à la difficulté d’accès de certains textes, j’ai parfois manqué de renoncer, déroutée et désenchantée par l’ennui, la frustration, l’incompréhension. Mais quelques heures de patience, d’aide et

Twitter version Maupassant

Aujourd’hui, je vous propose un mini extrait : 148 caractères de pure maitrise stylistique. Ce n’est pas tous les jours qu’on lit un tweet de cette ampleur !

C’est vraiment un tordu, Pierre Desproges !

Âmes sensibles s’abstenir, comiques frileux faire demi-tour, bien-pensants consensuels passer son chemin… Pierre Desproges est dans la place ! C’est-à-dire à Cérillac, petit village made in France et 100% insipide que d’improbables et spectaculaires mortes sauvent enfin de l’épidémique ennui qui menace ses habitants. Oui, oui, Desproges a commis un roman policier : il a été presque sage, a inventé des cadavres vraiment énigmatiques, malicieusement ajouté une enquête quasi cohérente puis foutu le souk avec des rebondissements tout à fait délirants.

Hugo dans ta face !

Lorsqu’ on est en proie à de vives émotions, notamment à la colère, rien de tel qu’un petit poème de Victor Hugo : ses mots expriment votre hargne bien mieux que vous ne le feriez et sa beauté vous enveloppe et vous apaise. Pour la paix sociale en entreprise, entre le yoga à la pause déjeuner et les week-ends de team building, je pense qu’il y a un créneau pour la récitation hugolienne.